vendredi 19 juillet 2013

L'âge d'or des trains
 
Photos montrant Claude et Jacqueline (1941) les parents de mon conjoint ainsi que Colombe et Albert (1948), mes parents se préparant à embarquer dans le train les amenant en voyage de noce.
 
 
Leurs beaux atours:
1941, en temps de guerre, les femmes portaient des manteaux plutôt courts; celui de Jacqueline est agrémenté d'une collerette amovible de fourrure de renard. Claude porte un manteau formel, un chesterfield britannique et un chapeau melon conventionnel.
 
1948, l'après-guerre. Colombe porte un tailleur épaulé comme du temps de guerre mais les jupes ont passablement rallongé après 1947, le New Look de Dior. Albert porte un chapeau dernière mode, de goût "Panama" et un veston au poches plaquées, genre saharienne. 
 
 


Histoire vraie, hier.

Un garage, un fauteuil, deux  livres


Étions au Mag. Après un temps  X, voyant que G était encore occupé avec un bénévole, je sortis du magasin et voulant fuir la chaleur écrasante qu’il faisait, je me dirigeai vers la cour arrière pour y trouver l’ombre d’un arbre. N’y étant pas confortable, je vis que la porte de l’immense garage était ouverte et eu l’idée d’aller m’y reposer à la fraîche. C’est en entrant que j’aperçus un gros fauteuil de velours  sur lequel y reposait  le pouf.; je déplaçai ce pouf pour m’assoir confortablement .

Ce garage sert habituellement à y ranger la remorque qui n’y était pas. Son plafond y est très haut ce qui ajoute à ce lieu une circulation d’air. À gauche du fauteuil, s’empilaient des dizaines de sacs verts remplis de vêtements à recycler. Devant moi, rangées sur des étagères, plusieurs boîtes de livres. Curiosité, que sont ces livres? Où iront-ils? Je me levai et au hasard ouvris une boîte. Un livre, comme neuf, celui de Scott Peck. « Le chemin le moins fréquenté ». Livre dont j’avais un bon souvenir. J’ouvris une seconde boîte  et juste à toucher à deux autres grands livres, je devinai leur qualité. Un premier : « Piet Mondrian », (1872-1944), le peintre, le style ayant porté son nom. Un second,  « Vogue, Photographies de mode,  1920-1980. Connaissant bien ce livre, je le ramassai pour l’amener avec moi. En fait, je ramassai les deux livres ne vouLant imaginer où ils allaient se ramasser.

Je retournai au fauteuil pour les consulter. J’étais confortablement assise dans une bibliothèque de garage. Seule.

Je pris mon cell pour rejoindre Gilles qui n’aurait pu deviner où je me trouvais. J’avais ma caméra et eu l’idée de photographier les lieux.

16 juillet 2013




 Ce qui est démodé se retrouve dans ces sacs