mardi 17 décembre 2013

Gants de velours et courriel
 
Les frettes de décembre
Assise au portable près de la porte fenêtre.
Anachronisme des gants de velours et de l'activité

mardi 24 septembre 2013

Mode florentine, 1452
 
Dessin de Fra Filippo Lippi, "Portrait de femme"
Y voit-on une femme voilée? Une Madone?
Non, seulement la tête d'une jeune fille  portant élégamment un voile drapé sur les cheveux, de mise à la première renaissance italienne. On s'éloignait alors des coiffures en hauteur et tapageuses, comme celle des hennins de la mode Bourguignonne, plus au nord. Une certaine simplicité en ressort.
 
 
 
 Cette reproduction je l'avais offerte à ma mère il y a plusieurs années. Quand elle partit en Résidence , elle l'amena avec elle. Dernièrement, elle fut placée dans un CHSLD; je repris le cadre pour l'amener chez moi. Elle avait écrit derrière, "Ce cadre reviendra à Renée après ma mort". Elle n'est pas morte mais pas loin.


dimanche 4 août 2013

Soutien-gorge "Gibson Girl"
 
 
Trouvé dans une friperie
 
La Gibson Girl (« Jeune fille à la Gibson ») fut la personnification de l'idéal féminin américain, inventée par la plume satirique de l'illustrateur Charles Dana Gibson, et qu'il fit vivre pendant une période d'une vingtaine d'années couvrant la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, aux États-Unis. Elle est considérée avec la Christy Girl d'Howard Chandler Christy, comme l'un des ancêtres de la pin up américaine.





vendredi 19 juillet 2013

L'âge d'or des trains
 
Photos montrant Claude et Jacqueline (1941) les parents de mon conjoint ainsi que Colombe et Albert (1948), mes parents se préparant à embarquer dans le train les amenant en voyage de noce.
 
 
Leurs beaux atours:
1941, en temps de guerre, les femmes portaient des manteaux plutôt courts; celui de Jacqueline est agrémenté d'une collerette amovible de fourrure de renard. Claude porte un manteau formel, un chesterfield britannique et un chapeau melon conventionnel.
 
1948, l'après-guerre. Colombe porte un tailleur épaulé comme du temps de guerre mais les jupes ont passablement rallongé après 1947, le New Look de Dior. Albert porte un chapeau dernière mode, de goût "Panama" et un veston au poches plaquées, genre saharienne. 
 
 


Histoire vraie, hier.

Un garage, un fauteuil, deux  livres


Étions au Mag. Après un temps  X, voyant que G était encore occupé avec un bénévole, je sortis du magasin et voulant fuir la chaleur écrasante qu’il faisait, je me dirigeai vers la cour arrière pour y trouver l’ombre d’un arbre. N’y étant pas confortable, je vis que la porte de l’immense garage était ouverte et eu l’idée d’aller m’y reposer à la fraîche. C’est en entrant que j’aperçus un gros fauteuil de velours  sur lequel y reposait  le pouf.; je déplaçai ce pouf pour m’assoir confortablement .

Ce garage sert habituellement à y ranger la remorque qui n’y était pas. Son plafond y est très haut ce qui ajoute à ce lieu une circulation d’air. À gauche du fauteuil, s’empilaient des dizaines de sacs verts remplis de vêtements à recycler. Devant moi, rangées sur des étagères, plusieurs boîtes de livres. Curiosité, que sont ces livres? Où iront-ils? Je me levai et au hasard ouvris une boîte. Un livre, comme neuf, celui de Scott Peck. « Le chemin le moins fréquenté ». Livre dont j’avais un bon souvenir. J’ouvris une seconde boîte  et juste à toucher à deux autres grands livres, je devinai leur qualité. Un premier : « Piet Mondrian », (1872-1944), le peintre, le style ayant porté son nom. Un second,  « Vogue, Photographies de mode,  1920-1980. Connaissant bien ce livre, je le ramassai pour l’amener avec moi. En fait, je ramassai les deux livres ne vouLant imaginer où ils allaient se ramasser.

Je retournai au fauteuil pour les consulter. J’étais confortablement assise dans une bibliothèque de garage. Seule.

Je pris mon cell pour rejoindre Gilles qui n’aurait pu deviner où je me trouvais. J’avais ma caméra et eu l’idée de photographier les lieux.

16 juillet 2013




 Ce qui est démodé se retrouve dans ces sacs

jeudi 6 juin 2013

 
Je m'habille dans les fripes, je marche dans les parcs.
Accouplement de Sternes Pierregarin, été 2012 au Parc de la F
 
 
 

vendredi 24 mai 2013

 
Le Balzac de Rodin, 1891-1897


On connaît mieux "Le penseur" même si en y regardant bien, le Balzac a pensé longtemps à travers ses livres. Rodin avait d'abord représenté l'auteur nu. On lui a demandé de le vêtir. Il a alourdi le corps d'un immense drapé lui donnant l'aspect d'un tronc lourd. Rappelons-nous que le célèbre Penseur, antérieur à cet œuvre est apparu au somment des "Portes de l'enfer", un penseur absorbé à observer la tragédie humaine, comparable aux portes du paradis de la Divine Comédie de Dante. C'est par la suite que Rodin a fait "Le baiser". Le penseur du baiser a eu besoin de volupté avec cette femme aux bras entourant.

 
Tronc du Boisé Langevin,
Renée, janvier 2013

vendredi 8 mars 2013

Pêcheur vu de dos, au carré rouge au chapeau, un 26 mai 2012
 
Parc de la Frayère

lundi 4 février 2013


L'origine du pantalon féminin: Amelia Bloomer, 1851

Employée des postes, elle édita la revue The Lily, consacrée principalement à la tempérance mais qui ouvrit largement ses colonnes aux militantes du droit des femmes comme Elizabeth Cady Stanton[1]. Bloomer devint célèbre en raison son combat pour la réforme vestimentaire, en défendant un « ensemble composé d’une jupe courte portée sur un pantalon à la turque »[2] qui devait permettre une aisance de mouvement que n’offraient pas les longues robes de l’époque. Ces culottes bouffantes, qui prirent le nom de « bloomers », furent largement décriées et raillées par la société de son temps qui dénonçait leur inconvenance mais trouvèrent leur usage à partir des années 1890-1900, notamment dans la pratique de la bicyclette.


L’évolution du pantalon féminin

 1851 : Amélia Bloomer et son bloomer, anti-crinoliniste

1895 : Pantalon de vélocipédiste

1920 : Pyjama d’hôtesse à la garçonne

1930 : Pyjama de plage ou de casino

39-45 : Jupe-culotte pour le vélo et tailleur

1950 : Pantalons corsaires et blue-jeans

1960 : Le tailleur pantalon d’Y. St-Laurent

1970 : Jean et T-shirt, unisexe

1975 : Robe pantalon du disco

1980 : Joggings

1990: Legging



Verre soufflé démodé,
Acheté par mon amie Lise , antiquaire. Trente-cinq dollars, pas cher me dit-elle.
Années soixante. J'ai recadré la photo et y ai vu une lumière transformant la matière, celle d u verre. Étirement.
Vous me direz qu'il n'y a pas de rapport avec A. Bloomer , disons que je m'attarde au démodé.

samedi 2 février 2013

Technologie et sexualité
Prostitution, pornographie, internet
Les villes avaient amené les bordels, concentrer les filles dans un lieu d’utilisation où elles seraient relativement protégées par les maquerelles.
Ces maisons ont été abolies progressivement dans les années 20 et avec l’avènement du téléphone , les call-girls recevaient leur client ou allaient au r.v. accompagnées de leur pim. Souvent , elle faisaient la rue, filles vitrines.
Elles n’y sont plus. Ni bordel, ni rue, elles sont au chaud sur internet , ont leur blogue de montreuse , assistées de web cam et autre technologie grandissante , les « capture ». Certaines sont très habiles et ne seront jamais touchées. N’oublions pas que cette émancipation des travailleuses du sexe est aussi celle des travailleurs. Ils auront une large clientèle d’hétéro voulant explorer une autre sexualité, la forte, la phallocrate.
L’égalité des sexes dans la prostitution ou pornographie est maintenant effective. Ces deux opportunités vont se jumeler pour hommes et femmes..sûrement plus pour les hommes plus extérieurs dans leur exposition.
Youk
samedi 2 février 2013

samedi 5 janvier 2013


Entracte
Tout revient mais différemment,
cyclique
 heureusement
 
Qui perd gagne . Gagner du temps en le perdant.
 

« S’ennuyer quel bonheur »

Oui sans doute quand on travaille et qu’on a que les fins de semaine de répit.

À la retraite, le mot prend un autre sens.

Pour ma part, le bonheur de l’ennui est parfois quotidien, de courte durée, bienvenu. On préfère l’ennui au bruit, la lenteur à la vitesse.

 Les heures lentes m’accompagnent pour les  petits travaux ménagers, les longues marches, les courses, les lectures, les courriels, un bonjour hasardeux.

Ce qu’on pourrait appeler de l’ennui se convertit parfois en un vide non pas à remplir mais à examiner. Pas besoin de faire le plein. Un espace vide pour une lente respiration, une sieste, un étirement, un spooning.

Pas même le goût d’écouter de la musique.  L’heure des repas activera les sens.

 Il s’agit de cette petite dose d’ennui nécessaire me permettant d’être paresseuse et aussi me rappelant que ce genre d’ennui n’est rien comparativement   à l’ennui de l’être aimé perdu, disparu ou ailleurs!!

Des heures sans espérances, sans attentes. Une concentration égocentrique.

Les indices de l’ennui me donnent l’occasion d’une certaine « désintellectualisation », comme un petit sevrage.
Des retraites, on en aura prises plusieurs. Se retirer de biens des obligations pour ne garder que l’essentiel, la santé, l’éveil, le réveil 
 
Le socle de cette lampe amène une réfraction intéressante en surface. Elle est placée sur la petite table ronde de la cuisine. Dès que j'arrive à la maison, je l'allume.  L'une parmi bien d'autres que j'ai . Il y a deux jours , je remarquai que la noirceur du jour arrivait moins tôt; lumière de janvier.
 
 
La simplicité des lieux; je me suis rappelée de ce livre de Serge Mongeau, "La simplicité volontaire", 1978. La simplicité d'aimer existe-telle? La simplicité sexuelle, la sexualité volontaire. Où sont nos lumières? Que manque-t-il à cette nature morte?