lundi 15 février 2010

Le corps des hommes, les yeux des femmes

Codes vestimentaires de jeunes adultes: la casqette Nike de la femme , son sac Vuitton, cheveux longs blonds. Elle a son cell à la main droite. Lui a des lunettes, il se tient droit ,a une barbe jeune et un tatoo discret sur son beau bras. J'espère qu'elle l'a vu

Homme endormi au parc de La Frayère.
Photographe photographié à la Rivière aux pins.

Grâce à mon appareil photo
L'homme, mesure de toutes choses. Ruines du Parc de Brouage, XVIIIe s..

 Cuisinier endormi sur une place publique. Les yeux .


Jeune homme assistant à un défilé de mode, le 7 août 2010. Les épaules. Rue Mc Gill.





Spencer Tunic, vers 2000(?)



John and Yoko, années 1970




Egon Schiele
"Le prédicateur" 1913




Homme couché sur la rampe du quai près du marais, oct 2010
C'est en passant, discrètement, que j'ai photographié l'inconnu. Dormait-il? 
Lucian Freud
"Peintre au travail, reflet," 1993

vendredi 12 février 2010

L'amour aura raison

L'amour sur glace devant les graffitis du temps.
L'amour aura eu raison

jeudi 11 février 2010

L'amour aura raison.
Ce jeune couple s'est joyeusement laissé photographier devant le MBA de Montréal . J'ai été éblouie par leur beauté, leur fraîcheur. Je me suis dit que j'en ferais mes valentin, valentine de 2010. Ils amènent de l'espoir de par leur authenticité. Célébrons et revalorisons l'érotisme,
réalité de l'attraction. Faisons renaître la courtoisie des gestes.

mardi 2 février 2010

Sexualité humaine à l'heure du web

La Saint-Valentin à l’heure des technologies

L’évolution des technologies amène une certaine démocratisation dans bien des domaines incluant la sexualité : rendre accessible à une majorité. S’ajoutera à cette accessibilité, « l’abordabilité » et l’anonymat. Comprendre qu’il s’agit bien d’évolution technologique et non d’émancipation.
« Sortons l’amour du désarroi et le désir du corset » Jocelyne Robert dans Le sexe en mal d’amour, p. 205
Le cybersexe propose plusieurs services à caractère sexuel, lesquels se confondent autant bien dans la pornographie que dans la prostitution. Les travailleuses du sexe ne sont plus dans la rue mais sur le net. Elles ont un sexblog. Y sont-elles plus confortables en tant qu’intouchables ?
Hard porno et soft porno ne sont plus identifiables par catégorie. Hétéros et homos se questionnent sur une orientation ambivalente et à la frontière du porno certains choisiront, de façon insidieuse l’éphéboporno, une façon de masquer la pédophilie.

Échantillons, coupons rabais, abonnement, les consommateurs auront l’embarras du choix. La possibilité de télécharger les documents amènera des réserves, ou plutôt des provisions. Un peu plus bas, plus intime, dans l’arrière boutique, le cybersexe offre aux intéressés, hommes ou femmes, des réseaux de rencontre pour relations sexuelles virtuelles. Chacun des partenaires sera à la fois voyeur et exhibitionniste. L’avantage de ce partage est que la performance ne sera pas au rendez-vous et que la beauté physique sera secondaire. Des esseulés, des vieux, des vieilles, des insatisfaits, des beaux, des moins belles, des maladroits auront droit à la jouissance. À l’abri des MTS, on pourra avec le temps développer une MTV, manie transmise virtuellement grâce à la technologie de la web cam. .Autre époque, autres mœurs. D’humbles femmes auront l’impression de devenir temporairement une courtisane. Nul besoin d’alcôve, le coin ordi la remplacera avec la brillance de l’écran et le ronron de la machine. S’installera une ambiguïté entre masturbation assistée ou relation sexuelle partagée. Progrès ? Technologique oui, mais sexuelle ? Comment situer ce phénomène dans un contexte contemporain, actuel. L’évolution s’inscrit toujours dans des rapports de positif/négatif.

La Saint-Valentin approche. Auriez-vous l’idée d’offrir à votre conjoint(e) une web cam ? À moins qu’il ou qu’elle ne l’ait déjà. Nul besoin de souper aux chandelles. Chandelles numériques. Les Valentins abandonnés auront l’impression d’être des Valériens. Et pourtant on ne veut les abandonner, ils sont irremplaçables, on peut les toucher dans la réalité de l’amour.
Chaque individu aura ses choix et cela indépendamment des nouvelles technologies.

Renée
2 février 2010
Bachelière en Histoire de l’art